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Festival de Cannes : à la cérémonie d’ouverture, des prises de parole politiques et policées

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Lors du lancement du Festival, la présidente du jury, Juliette Binoche, a rendu hommage à la photographe palestinienne Fatma Hassouna. Robert De Niro, qui recevait une palme d’honneur, s’est montré offensif contre Donald Trump.
Leonardo Dicaprio et Juliette Binoche à Cannes ce mardi 13 mai. (Valery Hache/AFP)
par Libé Cannes Crew
publié le 13 mai 2025 à 20h53

C’était long et crispé. Laurent Lafitte, maître de cérémonie d’habitude si détaché et hilarant de vacheries bien placées, est apparu tendu, le regard dans le vague cherchant la bonne caméra ou le prompteur, lancé dans l’effort de créer un truc fort d’entrée de jeu en soliloquant sur le rôle de l’acteur (et de l’actrice), métier politique mais pour qui «chaque prise de parole est une prise de risque». Citant dans la foulée un listing d’audacieux, ayant fait preuve de courage au cours de leur carrière : James Stewart, Marlene Dietrich, Isabelle Adjani, Adèle Haenel et… Volodymyr Zelensky. Et puis… rien. Une pirouette sur Un homme et une femme pour faire mention de l’image de l’affiche de cette 78e édition et les membres de jury sont arrivés sagement dont Jeremy Strong dans un smoking tarama lamé du plus bel effet.

Extrait de poème

Juliette Binoche, présidente très engagée a priori, était attendue après qu’un début de polémique a suivi la parution d’une pétition de plusieurs personnalités du cinéma en hommage à la photographe et journaliste palestinienne, Fatma Hassouna tuée par un missile israélien avec dix autres membres de sa famille. La pétition r