Un opéra national, un auditorium, la Maison de la danse et sa biennale, des théâtres de renommée, le festival Lumière ou celui des Nuits sonores : c’est durant les années Gérard Collomb, maire de la ville de 2001 à 2020, que Lyon s’est bâti une réputation de haut lieu culturel, grâce à une politique proactive et financièrement généreuse de la part de la municipalité. L’ancien socialiste, devenu l’un des premiers soutiens de poids d’Emmanuel Macron, s’est attaché au rayonnement des grandes institutions lyonnaises tout en veillant (avec un succès moindre) à réduire les inégalités d’accès des populations aux pratiques culturelles.
Cette volonté de démocratisation est désormais reprise par Grégory Doucet, maire Europe Ecologie-les Verts de Lyon depuis 2020, qui souhaite l’approfondir en défendant la notion de droits culturels, comme partie intégrante des droits de l’homme. Cette visée émancipatrice s’oppose à celle du président Les Répub