Il y a deux ans, le studio japonais FromSoftware, réputé pour ses créations exigeantes et rêches (Dark Souls, Bloodborne, Sekiro), a retourné le paysage du jeu vidéo en livrant, avec Elden Ring, un jeu-monde absolument fou. Une aventure qui s’étalait sur plus d’une centaine d’heures, matraquant le joueur sous des torrents de coups, sous une difficulté qui s’éclipsait presque tant sa dimension épique était radicale. Face à l’adversité et à l’opacité d’un univers qui ne livrait ses clefs (de récit comme de gameplay) qu’au compte-goutte, ce jeu d’une solitude infinie provoquait un besoin de collectif, poussant les joueurs à se parler, à s’éduquer les uns les autres, à se raconter leurs parties, à partager des moyens de progresser, à élaborer les bases d’un savoir commun autour du jeu.
Jeu vidéo
«Elden Ring : Shadow of the Erdtree», cercles vertigineux
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Pour accéder au nouvel espace de «Shadow of the Erdtree», le studio FromSoftware a développé des conditions presque antisociales.
par Marius Chapuis
publié le 12 juillet 2024 à 18h59
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