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Baston

La «Pixel War» est de retour : une fresque collaborative, mais aussi le terrain de combats politiques

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Soutiens à Gaza, à l’Ukraine, dénonciation des propos transphobes de J. K. Rowling… La nouvelle édition de cette carte, peu à peu enrichie par des millions d’internautes, devient le champ de bataille de diverses revendications.
La «Pixel War» fait rage à Kiyv, Gaza ou Aberfeldy, en Ecosse. (Capture d'écran/wplace.live)
par Maelys Courpotin
publié aujourd'hui à 12h00

A première vue, on pourrait penser qu’il s’agit d’un simple planisphère, très semblable à Google Maps. Mais lorsque l’on zoome sur la carte de wplace.live, un patchwork, composé de millions de pixels de couleur, formant eux-mêmes des milliers de dessins, se dévoile peu à peu. Inspirée de la «Pixel War» (littéralement la «guerre des pixels»), lancée en 2017, Wplace connaît en ce mois d’août un large succès.

A l’origine, la Pixel War est une toile blanche, postée sur Reddit, sur le sous-forum r /place. Chacun pouvait poser des pixels de couleur pour dessiner ce qu’il souhaitait, à hauteur d’un pixel toutes les cinq minutes. En 2022, les streamers du monde entier ont convoqué leurs abonnés pour la deuxième édition de l’événement. Dix millions de personnes ont répondu présent, d’après