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On a testé la Switch 2 : des améliorations, des licences phares mais pas d’effet «wow»

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Plus grande et agréable à manipuler, la nouvelle version de la console Nintendo, qui sortira le 5 juin, tient plus de l’évolution prévisible que de la révolution.
«Mario Kart» débarque en même temps que la Switch 2 avec sa neuvième itération majeure intitulée «World». (Dimitar Dilkoff/AFP)
publié le 3 avril 2025 à 17h44

Avant même de mettre pour la première fois la main dessus, une question nous taraude : qu’attendre d’une Switch 2, à part une Switch en un peu mieux ? Huit ans après sa sortie en mars 2017, la console hybride de Nintendo, à la fois portable et jouable dans le salon, n’a pas pris une ride. Elle continue à assumer tranquillement son double rôle de plateforme unique pour faire tourner les productions maison et de support idéal pour les jeux indépendants. La Switch n’a donc contre elle que son âge, incompatible avec l’obsolescence programmée propre au secteur du jeu vidéo qui réclame toujours plus de polygones et de particules calculés en temps réel en 60 images par seconde ou plus. Qu’attendre d’une Switch 2 ? Une Switch plus puissante, avec un écran plus grand, et sans doute un gadget ou deux en plus pour alimenter les discours enthousiastes d’une base de fans acquise à la cause.

Et c’est très exactement ce qu’on a pu voir et jouer ce mercredi 2 avril en avant-première. Nintendo a organisé partout dans le monde de grandes sessions de démonstration pour sa machine prévue pour le 5 juin, d’abord réservées aux professionnels, puis ouvertes à un public t