Glissade, coup vers le haut, le mort-vivant qui s’envole, on le rejoint dans les airs pour attaquer encore, une, deux, trois fois. Pourquoi s’arrêter là ? Une flèche et la valse des coups peut continuer. Mais l’ennemi a déjà disparu. On retrouve le sol. Au suivant. Prince of Persia : The Lost Crown, nouvelle itération d’une licence majeure dont les origines remontent à 1989, brille par l’envoûtante chorégraphie de ses affrontements. Tantôt dirigé par la rythmique des pressions sur les touches (attaque, saut, dash), tantôt imposé par le comportement des partenaires de danse (parade, esquive, rétablissement après un coup reçu), ce ballet devient si instinctif pour le joueur qu’il ne peut se contenter de la simple éradication : il faut que ce soit enlevé, que ce soit beau.
A écouter
On ne connaît que trop bien Ubisoft lorsque l’éditeur français fait... du Ubisoft. A savoir de grosses productions en monde ouvert version parc d’attractions, des jeux qui ont fini par embarquer une forte impression de «déjà joué», quelles que soient leurs qualités par ailleurs. On apprécie d’autant plus quand, avec de plus petite