A une dizaine de minutes près, le pari de faire tenir la bande-annonce en une heure était gagné. Pourtant, reconnaissons aux organisateurs des Rencontres d’Arles de ne pas avoir lambiné, ce jeudi 20 mars, juste avant l’heure du déjeuner, lors de la rituelle présentation annuelle du plus grand festival mondial dédié à la photographie, dans les non moins habituels salons parisiens du ministère de la Culture.

La ministre excusée, on a précisé que le festival à venir était positionné «à l’aube d’un moment de l’histoire», en référence au bicentenaire de l’invention de la photographie que scanderont quantité d’événements sur le territoire national pendant un an, à partir de septembre 2026. Puis, le maire de la ville du Rhône, Patrick de Carolis, en allusion à la barbarie d’un contexte planétaire accablé de destructions et de massacres, a rappelé que la photographie restait une «arme pacifique», non sans ajouter, en écho à peine voilé aux coupes budgétaires qui affectent de plus en plus le milieu culturel en France, qu’Arles n’avait pas confisqué le moindre centime à un secteur, dont le festival reste un porte-étendard internati