C’est un apogée. Pendant plus de quinze ans, de sa fondation en 1996 à la sortie de Divinity : Original Sin en 2014, Larian n’était qu’un petit studio de jeux vidéo installé en Belgique et spécialisé dans les jeux de rôle. Des créations souvent bancales, souffrant d’avoir les yeux plus gros que le ventre et souvent frappées de la malédiction d’une sortie précipitée, expédiée par des éditeurs pressés de rentrer dans leurs frais. Pour survivre, alors, Larian a multiplié les travaux de commandes, donné dans le ludo-éducatif ou la création de jeux pour la télé façon Hugo Délire. Jusqu’au quitte ou double de Divinity : Original Sin en 2014, dont l’ambition aurait pu couler le studio. Premier succès, auquel le studio donne rapidement une suite en élargissant ses effectifs. Libération a échangé avec le fondateur de Larian, Swen Vincke, quelques semaines avant la sortie de Baldur’s Gate 3. Pour en savoir plus sur la démesure de ce projet, et d’un studio indépendant dont les effectifs ont été multipliés par dix en dix ans, jusqu’à compter aujourd’hui 400 personnes sur trois continents.
Interview
Swen Vincke, créateur de «Baldur’s Gate 3» : «L’aventure doit s’écrire en fonction du joueur, de son identité, de ses choix»
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La création du jeu a nécessité 400 personnes réparties sur trois continents. (Larian Studios)
publié le 1er septembre 2023 à 17h10
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