Treize ans qu’on n’avait plus croisé de TopSpin, série qui trônait autrefois sur la simulation de tennis avant d’être laissée en déshérence. Plutôt qu’une suite, TopSpin 2K25 tient de la remise des compteurs à zéro, d’autant qu’il est difficile d’établir la quantité de savoir-faire qui a pu se transmettre d’un jeu à l’autre, le développeur du nouveau TopSpin, Hangar 13, ayant absorbé celui du précédent épisode tout en étant frappé par quantité de licenciements. Avant même de se prononcer sur cette nouvelle itération, peut-être faudrait-il rappeler quelques évidences sur le jeu de sport, espace à la fois hyper populaire (un Fifa, c’est entre 10 et 20 millions de ventes par an) et assez peu commenté.
Pour dire, d’abord, combien le sport est intimement lié au jeu vidéo. Historiquement, puisqu’il est présent depuis les premiers âges du jeu vidéo dans une forme arcade rudimentaire (Pong, Winter Games, etc.). Mais ontologiquement également, tant les deux espaces fleurissent autour d’un principe commun : de l’adresse qui s’épanouit dans le cadre de règles. Evidemment, la physicalité du sport est perdue au passage mais, en échange, le jeu gagne q