A la veille de l’ouverture (aux pros d’abord, au public deux jours plus tard, à partir de vendredi) de la deuxième édition de la foire d’art contemporain orchestrée par Art Basel, toutes les planètes semblent alignées pour que Paris achève d’écraser la concurrence et claironne, sur un air de fête, qu’elle a retrouvé sa place, la première, celle de capitale mondiale de l’art. Ce qu’attesterait la tenue, dans le sillage de Paris+, d’une escouade d’autres foires, de Paris Internationale à Design Miami /Paris, Asia Now, AKAA (anglée sur les scènes africaines) ou Moderne Art Fair. Forte de ses fondations privées à la programmation haut de gamme (Rothko à la Fondation Vuitton, Mike Kelley à la Bourse de Commerce), de ses galeries américaines, anglaises, suisses qui ouvrent de nouvelles adresses à la chaîne dans les beaux quartiers, Paris séduit aussi parce qu’il y fait bon vivre une petite semaine entre boutiques de luxe, restaurants aux mets léchés (mais simples, hein…) et grands hôtels.
La foire assure d’ailleurs avoir <