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Le ceviche et la transhumance au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco : oui, mais pourquoi ?

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Des dizaines de nouvelles traditions ont rejoint cette semaine le patrimoine immatériel de l’Unesco. La convention, vieille de vingt ans, permet entre autres de mettre en lumière les pratiques culturelles de différents pays.
Le ceviche, au centre de la gastronomie péruvienne et préparé avec des espèces du Pacifique, a été inscrit le 6 décembre au patrimoine immatériel de l’humanité de l’Unesco. (Cris Bouroncle /AFP)
publié le 7 décembre 2023 à 18h22

Coupez le poisson frais en cubes. Trempez-le dans du citron pendant vingt minutes. Ajoutez ensuite de la tomate, de la coriandre et un peu de piment. Le tour est joué ! Vous avez devant vous un ceviche, plat emblématique et traditionnel du Pérou, inscrit mercredi 6 décembre au patrimoine immatériel de l’humanité de l’Unesco, aux côtés du boléro cubain, du chant lyrique italien… et, pour la France, de la transhumance. Cette pratique ancestrale consiste à déplacer des troupeaux selon la saison. «L’inscription de la transhumance permettra d’en reconnaître le rôle comme source de résilience sociale et économique», indique un communiqué conjoint du ministère de la Culture et de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire.

Réuni depuis le lundi 4 décembre au nord du Botswana, le Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel devrait valider l’inscription de 55 nouveaux éléments, présentés sous l’angle de traditions communautaires, jusqu’au vendredi 8 décembre. On fait le point sur ces inscriptions très symboliques.

Qu’est-ce que le patrimoine culturel immatériel ?

Vaste question car sa définition a largement évolué au fil des an