«Le Moulin-Rouge est très ému par tous les messages de soutien reçu à la suite de l’événement survenu cette nuit», fait savoir le cabaret parisien. Ce n’est en effet plus le Moulin-Rouge qui se dresse au pied de la butte Montmartre, mais «le Lin Rouge». Dans la nuit du mercredi 24 au jeudi 25 avril, en plus des ailes de l’incontournable cabaret de Pigalle, les lettres M, O et U de la façade sont également effondrées «vers 1 h 45». Aucun blessé n’est à déplorer et il n’y a plus aucun risque d’effondrement, ont rassuré les sapeurs-pompiers de Paris.
«On ne comprend pas ce qu’il s’est passé. Ce n’est pas un acte de vandalisme. Ce n’est pas non plus une question d’usure car une société vérifie tous les deux mois la motorisation du site», explique l’établissement, qui ajoute : «C’est la première fois qu’un accident de ce type se produit depuis sa création le 6 octobre 1889», même si en 1915, un incendie avait forcé le doyen des cabarets parisiens à fermer pendant presque une décennie.
Les pales du Moulin-Rouge ne tarderont pas à faire leur retour. «Nous avons déjà relancé la fabrication des nouvelles ailes. Nous allons les refaire à l’identique, comme les anciennes, en bois et en aluminium, et avec les lumières», annonce l