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Justice

Le procès en appel du graffeur Théo Clerc, détenu en Azerbaïdjan, reporté après la COP 29 à Bakou

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Arrêté et condamné à trois ans de prison ferme pour un tag dans le métro, le Français devait comparaître lundi 28 octobre en appel. Inquiets, ses amis et soutiens dénoncent l’opacité qui entoure l’affaire.
Théo Clerc a été arrêté le 31 mars à Bakou. (DR)
publié le 29 octobre 2024 à 18h59

A 6 heures du matin ce lundi 28 octobre, le téléphone de «So» a bipé. Au bout du fil, Théo Clerc, graffeur français de 38 ans en centre de détention à Bakou en Azerbaïdjan depuis bientôt huit mois. C’est une sorte de «prison d’avant la prison ou de très longue garde à vue si vous voulez», explique son ami, membre du collectif #FREETHEO, actif depuis l’arrestation de l’artiste, le 31 mars. Avec deux comparses, il est mis en cause pour avoir réalisé un tag dans le métro de la capitale azérie. Ses deux amis, un Néo-Zélandais et un Australien, ont écopé pour leur part d’une simple amende et d’une assignation sur le territoire qui devrait être levée dans les prochains jours. Mais le Français, pris dans le filet géopolitique et les relations houleuses entre la France et l’Azerbaïdjan sur fond de lutte avec l’Arménie pour le territoire du Haut-Karabakh, est directement envoyé en réten