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Le RN et la culture (2/4) : à Villers-Cotterêts, entre la Cité de la langue française et la mairie, une cohabitation en terrain miné

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Dans la ville frontiste depuis dix ans, les élus RN et les dirigeants de cet établissement culturel porté par Macron, qui programme des artistes d’horizons divers, se regardent en chiens de faïence, mais ne s’affrontent pas frontalement.
La Cité internationale de la langue française, à Villers-Cotterêts, le 11 octobre 2023. (Christophe Maout/Libération)
par Rémi Guezodje
publié le 18 juin 2024 à 8h05

Après une plongée au cœur de la commission culture de l’Assemblée nationale, où siégeaient 11 députés RN, Libé s’est intéressé aux politiques culturelles menées localement par le RN. Deuxième étape à Villers-Cotterêts (Aisne), après Perpignan (Pyrénées-Orientales) et avant Bruay-la-Buissière (Pas-de-Calais) et la région Grand Est.

En 2014, le Front national avait conquis Villers-Cotterêts avec patience et difficultés. Trente-sept ans de militantisme et quatre candidatures aux municipales pour que Franck Briffaut, ex-militaire, gagne enfin la ville. Six ans et une autre élection plus tard, le maire reconduit se réjouit d’accueillir un ambitieux projet culturel, la Cité internationale de la langue française, voulue par Emmanuel Macron et chapeautée en partie par la philosophe et académicienne Barbara Cassin.

«Cité», et non musée. «Internationale» contre les tentatio