Déboulant en pleine campagne électorale, le biopic cinglant d’Ali Abbasi retrace les années de formation de l’ex-président, Donald Trump, auprès de son mentor diabolique, l’avocat réactionnaire Roy Cohn.

A Paris, une exposition majeure retrace l’évolution de notre relation au nucléaire à travers l’art moderne, de la découverte de la radioactivité à la bombe, jusqu’à son omniprésence actuelle.

Le film majeur du cinéaste et écrivain Ousmane Sembène sur la tragédie d’une domestique sénégalaise employée par des Français ressort en salles, dans un climat où plusieurs œuvres subissent les campagnes de dénigrement de l’extrême droite.

La pièce explore les relations critique-artiste à travers le couple mythique John Cassavetes et Gena Rowlands, sans verser dans l’hagiographie ni le déboulonnage.

Drôle, triste, fragile, impitoyable, le format court (8x10 minutes), hallucinant de densité, s’appuie sur un dispositif à l’os. Un gymnase, dix élèves, et à chaque épisode un cours dramatique. Lire la critique

Entre bizarreries, matières premières et œuvres enflammées le mouvement italien d’avant-garde né dans les années 60 fait l’objet d’une belle rétrospective à la fondation d’art contemporain de François Pinault.

Avec un talent pour l’improvisation sans minauderie et une folle énergie, la comédienne fait le récit de ses mille vies dans Cécile, mis en scène par son amie Marion Duval.

Avec son texte magnétique mis en scène par Guy Cassiers, l’auteur, seul sur scène, parle de la mort violente de sa mère, et nous plonge dans ses perceptions les plus intimes de son histoire familiale entre Haïti et Congo.

Quatrième édition d’un festival dont la programmation met en avant fictions et documentaires traversé par les questions de représentation de genre, les question d’inégalités entre les sexes, le combat des femmes en général face à la violence de classe ou au racisme. A signaler, samedi, une table ronde «Extrême droite, résister en féministes» et dimanche, l’avant-première de Diamant brut d’Agathe Riedinger qui sera présenté par Andréa Bescond avec l’équipe du film.

L’artiste jordanien traduit la réalité d’une vie rythmée par la violence du bruit en livrant une performance sur la présence constante de drones et d’avions de chasse israéliens dans le ciel libanais. En savoir plus