Pour aider nos lecteurs à s’y retrouver dans une offre culturelle foisonnante, les journalistes du service Culture de Libé vous déblaient le terrain dans l’actualité des sorties de films, d’albums, de spectacles, de séries et d’expositions. Retrouvez l’ensemble de nos sélections.

Avec intelligence et sensualité, le cinéaste brésilien met en scène la relation douce et intense entre un jeune homme paumé à São Paulo et un autre plus âgé et charismatique, qui l’initie à une vie risquée. En salles.

En mêlant fiction et documentaire, Hernán Rosselli dresse un portrait prodigieux et plein de malice d’une famille argentine subsistant grâce aux paris illégaux. En salles.

Thierry Frémaux poursuit son exploration de l’œuvre des inventeurs du cinéma et exhume de superbes raretés qui portent en elle le vertige du médium tel qu’on le connaît. En salles.

Mêlant théâtre, danse, art numérique et magie, l’ambitieux projet de la compagnie 14:20 plonge le spectateur aux frontières de l’irréel, en évoluant dans les couloirs de l’unité psy de la Pitié-Salpêtrière à la fin du XIXe siècle. A la Grande Halle de la Villette du 26 au 29 mars.

Coup fatal (de Fabrizio Cassol, Alain Platel et Rodriguez Vangama) est un spectacle-monde, explosion chorégraphique qui précipite l’opéra baroque dans un concert congolais. Dix ans après sa création, la pièce a valeur de manifeste esthétique et politique. Du 20 au 22 mars au MAC Créteil ; le 25 mars au Théâtre Romain Rolland de Villejuif dans le cadre de la Biennale de danse du Val-de-Marne. Puis du 28 mars au 5 avril au Théâtre du Rond-Point, Paris.

Certaines pièces se passent de tout sauf des acteurs. C’est le cas de l’Amante anglaise de Marguerite Duras, créée pour et avec Madeleine Renaud en 1968, et jouée, ce printemps, dans une mise en scène de la comédienne franco-suisse quadragénaire Emilie Charriot avec, ô bonheur absolu, trois géants du théâtre public : Nicolas Bouchaud, Laurent Poitrenaux et Dominique Reymond. Du 21 mars au 13 avril au théâtre de l’Odéon-Ateliers Berthier (75017).

Rébellion des corps et des idées à travers des seins et des vagins suppliciés : les œuvres pop et cruelles de l’artiste italienne, morte en 2016, sont mises à l’honneur par le Frac Lorraine, à Metz. Jusqu’au 17 août.

On avait laissé Benefits à un championnat de lancer de congélateurs (Nails, 2021), on les retrouve sur la bande-son d’un space opera horrifique qui sonne comme si Black Flag et Burial déambulaient hagards et hallucinés dans le Los Angeles indéchiffrable de Blade Runner. Le duo anglais délaisse les crachats numériques hurlés par un type à bout de tout pour ouvrir un spectre à l’étendue insoupçonnée. (Invada)

L’intelligence des rimes, la beauté des histoires, la profusion de références, l’ingéniosité des compos – toutes signées Hopital, son jumeau –, la force des sentiments… et ce qu’on admirera tout le long c’est cet équilibre parfait entre la vigueur du fond et le soin maniaque apporté à l’écriture et la diction de chaque foutue syllabe (Monde libre).

Dans la tourmente financière et judiciaire, le développeur français Ubisoft joue son avenir en sortant un nouvel opus de son hyperfranchise. Situé dans le Japon de la fin du XVIe siècle et sans être un chef d’œuvre, le jeu permet de traverser une aventure déroutante à l’amplitude immense. Sur PS5, Xbox Series, PC et Mac.

Chaque jour, retrouvez les choix du service Culture de Libé : expositions le lundi, théâtre, danse et opéra le mardi, sorties ciné le mercredi, livres le jeudi, musique le vendredi, séries le dimanche. Ainsi que le Top 10 de la semaine le samedi. Tout ce qui nous a plu (et parfois déplu) dans l’actualité de la culture.