Entre Paris, Bombay et Alençon, Caroline Guiela Nguyen retrace la fabrication de la robe de mariée d’une princesse. Son spectacle est une prouesse, un récit choral ample, populaire et d’une précision rare. Jusqu’au 11 juillet au gymnase Aubanel, à Avignon, puis en tournée.

Avec Jeanne Balibar dans le rôle du héros de Cervantes, Gwenaël Morin livre un spectacle gracieux et réussi dont la fragilité et l’imperfection font surgir toute la puissance d’une pièce au propos résonnant avec le contexte actuel. A Avignon jusqu’au 20 juillet puis en tournée.

Pastiche de conférence TedX sur les affres du travail créatif, le spectacle est un seul en scène drôle et salutaire où brille l’art d’expliquer les abstractions théoriques via d’ingénieuses métaphores. Du 3 au 21 juillet au théâtre du Train bleu (84000), Festival Avignon off.

Dans une performance un peu erratique mêlant images burlesques et cruelles, la chorégraphe espagnole dresse l’antiportrait officiel de la reine cloîtrée Jeanne 1re de Castille. Au cloître des Célestins à Avignon jusqu’au 7 juillet puis en tournée.

Le chorégraphe a sollicité les talents et les rêves de gosse d’une trentaine d’amateurs de boxe, aérobic et gymnastique rythmique en écho aux Jeux olympiques. Dans le cadre du festival Paris l’été, lycée Jacques-Decour, 75009, entrée libre, du 3 au 13 juillet.

Cinéaste des quatrièmes dimensions, l’Argentin Eduardo (dit «Teddy») Williams suit trois petites bandes d’amis au Sri Lanka, au Pérou et à Taïwan dans un long métrage inouï tourné à la caméra 360 degrés, pour inventer des passages secrets et magiques entre ces endroits du monde. En salles.

Sobre et précis, le premier long métrage de fiction du cinéaste français cale son pas sur celui de son héros, un jeune Syrien sur la piste d’un ancien bourreau. En salles.

Après la découverte l’an dernier du chef-d’œuvre «Déménagement», poursuite de la (re)découverte de l’œuvre virtuose de ce cinéaste japonais méconnu avec ce teenage-movie tourné dans les années 80. En salles.

Tour d’horizon des expositions arlésiennes qui regardent de biais un monde absurde et violent et laissent place aux goules, fantômes et autres vampires. Les Rencontres de la Photographie d’Arles, jusqu’au 29 septembre.

Les Etats-Unis vivent un nouvel âge d’or de la country, porté par des artistes engagés qui y injectent de la pop et dépoussièrent l’image d’Epinal du cow-boy conservateur au lasso. Parmi eux Orville Peck, premier chanteur country ouvertement gay à être signé en major.