Dans une large rétrospective, le Palais de Tokyo déroule la vie et l’œuvre du New-Yorkais excentrique, icône de la scène indé des eighties. Alphabeta Sigma (Face A) au Palais de Tokyo (75116) jusqu’au 11 mai.

L’artiste iranien questionne la virilité avec une série de portraits d’hommes dénudés, imperturbables face à la présence de diables miniatures inspirés de la littérature persane. «Le Démon blanc et l’arbre en feu» à la Galerie Bendana Pinel (75003), jusqu’au 5 avril.

Dans une satire SF mordante, le cinéaste coréen met en scène un Robert Pattinson cloné à chacune de ses morts pour servir les ambitions d’un tyran colonisateur de l’espace, écho vertigineux au fanatisme des démiurges capitalistes à la Musk. En salles.

Le nouveau film du cinéaste chinois raconte avec habileté et justesse le lien entre un marginal et un chien dans l’ahurissant décor naturel du désert de Gobi. En salles.

Pour sa sixième édition, le festival itinérant, qui offre une seconde chance à des documentaires peu diffusés, met à l’honneur plusieurs coups de foudres défendus dans nos pages, de l’oscarisé No Other Land à Coconut Head Generation, en passant par l’hybride Anhell69 et le sublime Knit’s Island. Dans soixante-dix salles de France, du 5 au 18 mars.

Toujours inspiré et farouchement autodidacte, le musicien arrangeur revient avec un album virtuose et burlesque accordant l’accordéon à un orchestre de mandolines. Jean-Claude Vannier et son orchestre de mandolines, avec Vincent Beer-Demander et Grégory Daltin, Ipecac Recordings, 2025.

La chanteuse et productrice, pilier de la scène électronique montréalaise, sort son nouvel album issu d’une prise de conscience politique. «City Of Clowns» (Deewee).

Le spectacle de Petr Forman, adaptation d’un poème persan du XIIe siècle, est une fable charmante et intemporelle sur la manière d’échapper à la tyrannie, qui résonne particulièrement avec notre actualité affolante. Au théâtre Sénart du 4 au 12 mars (77127 Lieusaint), puis en tournée à Sceaux, Caen, Bourges, Alès...

L’enthousiasmante adaptation de l’ouvrage de Peter Weiss invite le public à une expérience rare et immersive autour d’un groupe de résistants communistes face au nazisme. Au Théâtre de l’Odéon (75006), jusqu’au 16 mars.

En quatre épisodes d’un récit d’émancipation ample et épuré, Philippe Faucon narre le passage à l’âge adulte d’une ado violentée. Sur Arte.tv

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