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50 ans de Libé

Libé vu par les artistes : «Le journal n’a jamais cessé de porter en lui la contre-culture»

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Ça fait 50 ans que «Libé» regarde le monde, mais comment le monde nous regarde-t-il ? Aujourd’hui, cinq artistes racontent leur rapport tumultueux au quotidien, entre soutien à une scène artistique exigeante et critiques acerbes pas toujours bien perçues.
«Libé» a souvent ouvert ses pages à des artistes.
publié le 19 août 2023 à 7h18
Le 11 novembre, « Libé » investit la Cité de la musique à Paris pour ses 50 ans. Au programme, débats et rencontres pour décrypter l’actualité, découvrir les coulisses du journalisme et réfléchir à la marche du monde. Inscription ici. En attendant l’événement, retour sur quelques articles consacrés à notre anniversaire et 50 histoires folles qui n’auraient jamais pu avoir lieu ailleurs qu’à Libération.

Après ses propriétaires plus ou moins déplumés, ses avocats au bord de la crise de nerfs, son architecte au long cours obligé de passer du loft Béranger au trois pièces cuisine de Choisy, ses concurrents entretenant avec Libération des «relations contrastées», mission était donnée d’instruire le lien des artistes au quotidien désormais quinqua. Pour beaucoup, chiffres de vente à l’appui, le rapport tumultueux du service Culture avec ceux dont il fait profession d’évoquer les œuvres, de les commenter ou d’en décrire les conditions d’émergence a fini par trouver une cristallisation particulière par l’extrême-onction journalistique finale de la «nécro» dont la pagination extensive (Bowie, Godard en dernier cas de graphomanie funèbre) dit l’intensité rétrospective et collective des heures passées à écouter, voir, lire, contempler…

Mais avant ces instants fatidique