«L’Imaginaire» imagine de nouveaux formats. Avec un souffle «plus moderne, plus féministe, plus queer et plus inclusif» (gallimard.fr), la collection de semi-poche s’est depuis 2021, sous la houlette de Margot Gallimard, dotée d’un principe de deux préfaces par titre – manière de croiser les regards et doubler les interprétations. Autre nouveauté maison, une déclinaison «hors série», proche du beau livre, où l’on a déjà vu passer une autobiographie de Niki de Saint Phalle, Traces, une version augmentée de Ravages de Violette Leduc et une méditation poétique autour de Sappho, Après Sappho de Selby Wynn Schwartz. Audre Lorde rejoint le cortège avec un recueil posthume, inédit en français, Une merveilleuse arithmétique de la distance, et non pas deux, mais quatre préfaces, dans l’ordre signées
Poésie
Audre Lorde, l’Imaginaire collectif
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«Une merveilleuse arithmétique de la distance», recueil posthume de l’autrice américaine qui paraît dans la collection de semi-poche regroupe des poèmes datant de 1987 à 1992.
Audrey Lorde à New Smyrna Beach, en Floride, en 1983. (Robert Alexander/Getty Images)
Publié le 18/05/2025 à 6h00
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