Il y a la Femme de ménage, l’œil derrière le verrou, qui a des secrets, qui voit tout et qui finalement se marie (quatre tomes). Il y a la Psy et son divan capitonné («Elle connaît tous vos secrets. Découvrez les siens…»). Il y a la Prof et sa pomme traversée d’un couteau («Leçon numéro 1 : ne faire confiance à personne»). Voilà le Boyfriend et sa cravate ensanglantée. Tagline : «Est-il l’homme de vos rêves… ou votre pire cauchemar ?» Boostée par un succès monstre en poche, l’Américaine Freida McFadden monte sur le podium des meilleures ventes en grand format. La Colocataire est attendue pour février 2026. On peut raisonnablement imaginer voir bientôt arriver le Détenu et la Collègue (déjà publiés aux Etats-Unis, c’est une mine). Chaque fois, le principe est le même, suivant le contrat tacite d’une littérature sérielle et populaire : moins des personnages que des types, moins une trame qu’un jeu de pistes, moins de l’écriture qu’une enfilade de clichés rassurants permettant à chacun, chacune, de retrouver ses marques en pilote automatique. «C’est comme dans les films à
Pourquoi ça marche 
Avec «le Boyfriend», Freida McFadden poursuit ses success séries
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Après «la Femme de ménage» ou «la Psy», l’autrice américaine publie un thriller trépidant comme un épisode de «Melrose Place» situé dans l’univers des applis de rencontres.
Dans «le Boyfriend», un serial lover assassine certaines de ses conquêtes. (Charles Odell/Plainpicture)
Publié le 18/10/2025 à 10h30
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