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Interview

Benjamin Dierstein : «Je cherche à construire une rythmique propre»

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Après «Bleus, Blancs, Rouges», l’auteur breton publie «l’Etendard sanglant est levé», deuxième tome d’une trilogie noire sur les années 70-80 en France, entre alternance politique, barbouzes, terrorisme et disco.
L'écrivain Benjamin Dierstein lors du Salon du polar de Templemars (Nord), le 25 septembre 2021. (Blanquart C. /Andia)
par Christine Ferniot
publié aujourd'hui à 10h12

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Encore plus dodu que Bleus, Blancs, Rouges, le premier tome de sa trilogie, publié au début de l’année, voici l’Etendard sanglant est levé, deuxième volume signé Benjamin Dierstein avant la parution du troisième en février 2026. Cinq ans de travail pour plus de 2000 pages creusant les années 70-80, c’est le pari réussi de ce jeune auteur breton qui propose un fabuleux western sur la politique française, ses policiers, membres de l’antigang, des RG ou de la DGSE.

Dans ce tome-ci on retrouve le mystérieux Geronimo, le brigadier Gourvennec, la jeune et volontaire Jacquie Lienard et le flic tourmenté Paolini. Mais il y a aussi des mercenaires et une belle brochette de «vrais» hommes politiques comme Valéry Giscard d’Estaing, François M