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Bombay-Paris, vol de mari chez Kalindi Ramphul

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Avec «Greta et Marguerite» une comédie romantique se transforme en mélo familial sur trois générations.
Après un voyage «tempétueux», Greta et Romuald se rapprochent au sol. (Yasuhide Fumoto/Getty Images)
publié le 17 mai 2025 à 9h11

«Toutes les histoires ne sont pas des histoires d’amour», dit le bandeau rouge. Pardon ? Comment ? Eh oui : la révélation viendra tard cela dit, page 280, après moult rebondissements. Tout avait pourtant parfaitement commencé. Dans un vol Bombay-Paris, une hôtesse de l’air terrifiée par le décollage, Greta, croise le destin d’un ophtalmologue terrifié par les orages, Romuald. Après un voyage «tempétueux», ils se rapprochent au sol. Direction Châtelet, au Baiser salé, «boîte de jazz dont j’espérais le nom prédicateur» (c’est Greta qui raconte). La rencontre est déterminante mais, dans la vie comme en avion, il y a des turbulences : Romuald est marié et, pire, Romuald meurt (nul spoiler : on l’apprend d’entrée, page 19). La suite de l’histoire implique la susnommée Greta et Marguerite, la froide épouse, en alternant les points de vue. Toutes deux partent en Finlande pour percer un secret et la comédie romantique se transforme en mélo familial sur trois générations.

Pourquoi Greta s’appelle-t-elle Greta ?

Il y a une anecdote derrière ce prénom. «Mes parents m’ont appelée Greta alors qu’ils ne sont ni allemands ni scandinaves», confie l’employée d’Air France. Il se trouve que la jeune femme est «née prématurément en pleine représentation de la Décision de Bertolt Brecht, dans les loges d’une actrice, et pour rendre hommage à ma naissance dramatique, il a tout logiquement été décidé que je porterais un prénom de tragédienne.» Chaque personnage a sa particularité, son «petit truc