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«Bons baisers de Tanger» : au cœur de la voyoucratie mondiale

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Melvina Mestre a concocté une nouvelle enquête pour son héroïne, la détective privée Gabrielle Kaplan, qu’elle immerge dans la ville de tous les plaisirs et les dangers où se croisent ex-collabos et trafiquants en tous genres.
Une rue de Tanger, au Maroc, en janvier 1953. (Mirrorpix/Getty Images)
publié le 10 août 2025 à 8h40

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Cela faisait un moment que nous voulions nous plonger dans les aventures de la détective privée Gabrielle Kaplan au cœur du Maroc des années 50 sous protectorat français, et ces Bons baisers de Tanger en ont été l’occasion. L’été est la période idéale pour s’évader, l’espace d’un roman, loin des drames sociaux, sociétaux ou géopolitiques du moment.

L’intrigue démarre à Casablanca, où vit et travaille Gabrielle Kaplan, 35 ans, que les familiers de la série ont découverte dans Crépuscule à Casablanca (Points policier, 2023), puis dans Sang d’encre à Marrakech (Points policier 2024), autant de titres qui fleurent bon les romans de gare de la fin du siècle dernier. Nous sommes en 1952, et la détective, qui ne semble guère submergée par le travail, profite des derniers feux de l’été pour se prélasser au Sun beach, le club select de la corniche du front de mer d’Aïn-Diab. C’est alors qu’elle est abordée par un homme qui lui propose tout de go de travailler pour lui, ou plutôt «pour nous», dit-il. Elle comprend très vite qu’il appartient aux services secrets français que l’