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«Cargo blues»: Marseille à son pire et son meilleur

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Audrey Sabardeil nous transporte de ferry en bas-fonds dans tous les trafics d’une ville portuaire magnifique et dangereuse.

Marseille, le 10 janvier 2021. (Nicolas Tucat/AFP)
Par
Didier Arnaud
Publié le 16/06/2025 à 6h44

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Au coeur de Cargo Blues, une fusillade au pied d’un immeuble qui aurait «pu n’être qu’un banal fait divers». Mais un engrenage infernal va se mettre en place, dans un décor de rêve, la ville de Marseille. «D’après elle, les gosses qui plongeaient, c’étaient les enfants d’un système. D’une force qui les attirait, les tenait captifs. Puis qui les avalait et les broyait. Sans qu’ils n’y puissent rien. Ni qu’ils en aient même conscience. Marseille, les quartiers Nord, c’était ça : leur ancrage, leur fierté. Et le poids qui les entraînait au fond», écrit Audrey Sabardeil.

Le héros se nomme Fab. Il fait la navette entre la Corse et le continent sur le ferry Pascal Paoli. Ils sont deux à l’attendre à quai et à le protéger, une amie d’enfa