Il n’y aurait pas d’Adelheid Duvanel en France sans Catherine Fagnot qui a pris l’initiative de traduire toute son œuvre. On lui a posé quelques questions auxquelles elle a répondu par courriel. M. L.
Comment avez-vous découvert Adelheid Duvanel ? La connaissiez-vous de nom ? Saviez-vous quelque chose de sa vie ?
J’ai découvert A. D. tout à fait par hasard, en prenant connaissance, tout à fait par hasard là encore (peut-être sur le site Fabula ?) d’un recueil d’études réunies sous le titre l’Amour des animaux dans le monde germanique 1760-2000 publié par les Presses universitaires de Rennes en 2006. «Animaux» et «germanique» ont clignoté dans ma tête comme deux petits voyants lumineux, je me suis procuré le volume, et une contribution consacrée partiellement à une certaine Adelheid Duvanel joignait en annexe un très étrange petit texte (à peine une page) intitulé «Die Katze» (Le chat). Je n’aurais su en rester là et, l’œuvre (parue entre 1980 et 1997) de cette autrice inconnue étant épuisée, je me suis tournée vers le marché d’occasion.
A lire aussi
Avez-vous traduit spontanément jusqu’au bout, sans commande d’éditeur ?
Oui, la rencontre avec cette écriture était un tel choc, générait une telle émotion que j’ai traduit spontanément, pas nécessairement par ordre de parution, les sept recueils parus chez Luchterhand. L’important pour moi était de faire, non de trouver un éditeur. Cela, c’est venu plus tard, après avoir traduit deux ou trois volumes.