Ce dernier lundi d’août, Colm Tóibín vient à peine d’atterrir de Dublin. Grand sourire ravi, il remercie l’attachée de presse de sa maison d’édition qui lui tend l’exemplaire de «Dear asshole», qu’il avait réclamé pour son ami qui lit le français et Despentes. Né en 1955 à Enniscorthy, l’Irlandais «volant» circule depuis longtemps entre son pays, Barcelone et Los Angeles. En janvier, l’écrivain retournera enseigner deux heures par semaine à l’Université Columbia à New York, au programme Ulysse de James Joyce. Autour du centenaire de ce roman mythique publié à Paris en 1922, il s’est investi pendant quatre ans pour organiser une exposition à la Morgan Library ouverte jusqu’au 2 octobre, où sont montrés des manuscrits rarement vus, provenant de deux grandes collections américaines (Buffalo et Philadelphie), dont le manuscrit final d’Ulysse vendu par Joyce lui-même. Ce n’est pourtant pas la vie de cet autre Irlandais exilé qui a intéressé
Roman
Colm Tóibín à propos de son roman sur Thomas Mann: «Je ne pourrais pas traiter de la bonté»
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Colm Tóibín, à Paris, le 31 août 2022. (Rémy Artiges/Libération)
publié le 9 septembre 2022 à 17h19
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