Menu
Libération
Jeudi polar

«Comme des papillons qui pensaient danser pour toujours» : à Ibiza, sexe, drogue et roman noir

Article réservé aux abonnés
Dans un court polar, la journaliste, scénariste et DJ Estelle Surbranche nous emmène sur l’île mythique des Baléares où rien ne va se passer comme prévu pour un groupe d’ami·e·s.
Le roman se déroule pendant la «closing» d’Ibiza, le dernier week-end de fête avant la fermeture annuelle des boîtes. (Tzahiv/Getty Images)
publié le 25 juillet 2024 à 7h36

Trouvez sur cette page toute l’actualité du polar et les livres qui ont tapé dans l’œil de Libé. Et abonnez-vous à la newsletter Libé Polar en cliquant ici.

Voilà un polar idéal pour les vingtenaires ou trentenaires en quête de sensations fortes sur le dancefloor en ces longues journées d’été. Il leur évitera peut-être de trop abuser des substances illicites vendues sous le manteau par des inconnus. Nous sommes à Ibiza en plein «closing». Un mot que ce roman d’Estelle Surbranche a au moins le mérite de nous apprendre. «La closing d’Ibiza. Un mythe pour les clubbers du monde entier. Début octobre, les plus friqués – ou les plus motivés – se réunissent ici pour un dernier week-end de bamboche avant la fermeture annuelle de toutes les boîtes de nuit. Une soif hystérique d’alcools et de drogues s’empare alors de cette île des Baléares. Comme un bouquet final, prélude à l’accalmie hivernale. Du retour à la norme.» «Bouquet final», c’est un euphémisme.

Ils sont six amis, filles et garçons, à avoir quitté Lyon pour profiter à fond de ce dernier week-end de fête à Ibiza. Un DJ ultra-célèbre, Lucky boy, va se produire en concert à l’Olympe, une des plus belles discothèques du monde, et ils comptent les secondes qui les séparent de ce moment de folie. Certains se connaissent depuis le lycée, s’aiment ou se