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Libération
Récit

Dans «Grottes, baleine, révolution», Aurélien Bellanger à l’ère du cétacé

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Le romancier relie ses fascinations plurielles, d’une carcasse échouée sur la côte normande aux élans révoltés de la jeunesse des black blocs.

Une baleine échouée sur une plage de Saint-Valéry-en-Caux (Seine-Maritime), en avril 2023. (LOU BENOIST/AFP)
Publié le 22/10/2025 à 20h09

Mais quel peut bien être le rapport entre des grottes, une baleine et la révolution, si ce n’est les obsessions d’un seul homme ? On avait laissé Aurélien Bellanger cerné par les polémiques après son ouvrage les Derniers Jours du Parti socialiste, fiction acide sur le Printemps républicain qui lui vaut une détestation à vie des mis en cause. C’était il y a un an, cela en paraît mille tant l’actu s’est emballée depuis. Une ambiance générale et personnelle qui donne envie d’aller se réfugier dans un endroit sombre et tranquille, à l’écart du vacarme protéiforme dans lequel nous sommes tous plongés.

Cela tombe bien, Aurélien Bellanger a toujours aimé les grottes, de la première visitée avec son père, le trou aux Fées, à ses lectures du Secret de l’espadon et sa base secrète où était construit l’avion supersonique. Il le raconte en introduction de son court e