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Libé des auteur·es jeunesse

Du jardin «peigné au sauvage» : entre patrimoine et biodiversité, un équilibre à cultiver

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Les pages jeunesdossier
Comment concevoir les jardins ? Privilégier l’esthétisme ou la friche ? Quelles nouvelles règles appliquer si on veut suivre et respecter le vivant avec le changement climatique ?
(Geoffrey Delinte/Libération)
par Mirabelle Croizier, Charlotte Fauve et Antoine Quenardel
publié le 26 novembre 2024 à 20h09

Cet article est tiré du Libé spécial auteur·es jeunesse. Pour la sixième année, Libération se met aux couleurs et textes de la jeunesse pour le Salon du livre de Montreuil qui ouvre ses portes le 27 novembre. Retrouvez tous les articles ici.

Depuis ses origines, le jardin tisse le lien entre nature et culture. S’y rencontrent en bonne harmonie, le «sauvage» et le «peigné», la nature spontanée, et celle apprivoisée, conduite organisée. Mais ces dernières décennies, de nombreuses menaces chargent ce lieu de nouvelles responsabilités. Hyper-mondialisation. Surexploitation des ressources. Artificialisation des territoires consécutifs en raison de l’étalement urbain et des pratiques agricoles dites conventionnelles. Pollutions liées aux activités humaines. La liste des maux est longue, et leurs conséquences dramatiques, en particulier en matière d’érosion de la biodiversité, particulièrement préoccupante. Pour sauvegarder le vivant, le jardin est souvent opposé comme une solution miracle, à condition de le métamorphoser en un havre de biodiversité indigène.