Cet article est tiré du Libé spécial auteur·es jeunesse. Pour la sixième année, Libération se met aux couleurs et textes de la jeunesse pour le Salon du livre de Montreuil qui ouvre ses portes le 27 novembre. Retrouvez tous les articles ici.
Depuis ses origines, le jardin tisse le lien entre nature et culture. S’y rencontrent en bonne harmonie, le «sauvage» et le «peigné», la nature spontanée, et celle apprivoisée, conduite organisée. Mais ces dernières décennies, de nombreuses menaces chargent ce lieu de nouvelles responsabilités. Hyper-mondialisation. Surexploitation des ressources. Artificialisation des territoires consécutifs en raison de l’étalement urbain et des pratiques agricoles dites conventionnelles. Pollutions liées aux activités humaines. La liste des maux est longue, et leurs conséquences dramatiques, en particulier en matière d’érosion de la biodiversité, particulièrement préoccupante. Pour sauvegarder le vivant, le jardin est souvent opposé comme une solution miracle, à condition de le métamorphoser en un havre de biodiversité indigène.