Si j’ai bien compris, quand on fera le bilan des deux quinquennats d’Emmanuel Macron, il ne faudra pas oublier de mettre à son crédit, colonne qui promet de ne pas déborder, tout ce qu’il a réussi avec le football français. Aucun président n’a fait aussi bien. Le général de Gaulle, qui jouit pourtant d’une si belle réputation, ne lui arrive pas au quart de la moitié du commencement d’une cheville.
Jacques Chirac a bien gagné la Coupe du monde 1998 et le championnat d’Europe 2000, mais avant de connaître un désastre en 2002. Qui d’autre qu’Emmanuel Macron a eu le pouvoir de voir l’équipe de France remporter la Coupe du monde en 2018, en être encore finaliste en 2022 en lui permettant d’aller embrasser sur la pelouse Kylian Mbappé déçu et, pas plus tard que la semaine dernière, de conduire le Paris Saint-Germain au triomphe en Ligue des champions ?
Ça valait bien, quand il a reçu les valeureux employés du Qatar à l’Elysée, qu’au moins sept chaînes (M6, France Info, LCI, BFM, CNews, Canal + Foot et la chaîne l’Equipe) retransmettent l’événement en direct. D’autant que le Président, qui se flattait jusque-là de supporter l’Olympique de Marseille, a fait de l’humour en ne reniant pas cet amour, mais en précisant que, «en même temps», le PSG pouvait compter sur lui.
Et il a joué les modestes en reconnaissant la part que les joueu