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Récits

Emmanuel Ruben et François-Henri Désérable, voyages, voyages

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Dans «l’Usage du Japon», Emmanuel Ruben poursuit sa quête d’«extases géographiques», tandis que François-Henri Désérable part à moto sur les traces de Che Guevara dans «Chagrin d’un chant inachevé».
Aquarelle extraite de «l’Usage du Japon» d’Emmanuel Ruben. (Stock)
publié le 30 mai 2025 à 16h04

Dans ce monde en fusion, aussi anxiogène qu’incertain, ces deux livres font l’effet d’un shot d’énergie créative, d’un encouragement à aller voir ailleurs si l’on y est, à ouvrir grand fenêtres, portes et frontières pour se remplir d’un air nouveau et enfin respirer. L’Usage du Japon d’Emmanuel Ruben et Chagrin d’un chant inachevé. Sur la route de Che Guevara de François-Henri Désérable sont tout autant des exercices littéraires que des récits de voyage. Alors que le monde rétrécit, ils nous embarquent loin, très loin avec une curiosité, un humour et un enthousiasme vite contagieux.

Sur les 283 pages de son livre, rien ne vient, à aucun moment, mettre un frein au plaisir fou que ressent Emmanuel Ruben à découvrir le Japon à l’occasion d’une résidence d’écriture de quatre mois à la Villa Kujoyama, un établissement artistique basé à Kyoto qui relève de l’Institut français et bénéficie du soutien financier de la Fondation