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Jeudi polar

«En attendant le déluge», tempétueuse Dolores Redondo

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La romancière espagnole nous emmène aux confins du bien et du mal, entre Glasgow et Bilbao, en compagnie d’un flic fragile obsédé par un tueur en série qui lui échappe sans cesse, alors que les éléments déchaînés menacent de tout emporter.
Le roman est inspiré de faits réels, mais qu’importe, Dolores Redondo impose sa mystique, ses cauchemars, sa folie. (Markel Redondo/ Libération)
publié le 15 août 2024 à 8h00

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«Je suis une écrivaine de tempêtes», affirme Dolores Redondo dans l’avant-propos de son nouveau roman, En attendant le déluge. Depuis 2013 et la parution du Gardien invisible (Stock), ses lecteurs ont été secoués par les orages du Pays basque espagnol, bousculés par les torrents de la vallée de Navarre, emportés par les brumes inquiétantes et les visages tourmentés où s’unissent les morts et les vivants. L’autrice de la Face nord du cœur (Gallimard, «Série noire», 2021) nous a également pris par la main pour affronter l’ouragan Katrina, et aujourd’hui, entre les nuits de Glasgow et celles de Bilbao, elle nous propose d’accompagner le policier Noah Scott Sherrington dans sa traque du tueur en série surnommé Bible John.

Après les enquêtes de la jeune inspectrice Amaia Salazar, qu’on a suivie dans quatre romans impeccables, place à un flic obsédé par un meurtrier qui lui glisse entre les mains. L’histoire est inspirée de faits réels, mais qu’importe, Dolores Redondo impose sa mystique, ses cauchemars, sa folie et s’appuie sans insister sur le destin de ce Bible John, tueur de jeunes femmes, jamais arrêté. C’est le fameux «