Ce roman immerge le lecteur parmi les festivaliers à Bayreuth qui assistent en 2023 aux quatre représentations de la Tétralogie (appelée aussi l’Anneau du Nibelung). Ils sont suspendus à l’avis d’un critique musical snob et connu, Moshe Griebnisch. Les Maîtres de Bayreuth entremêle un tableau des mœurs du milieu culturel, une histoire familiale (celle des Griebnisch, qui n’est pas passionnante), et une présentation du monde de Wagner. Ce dernier point, le plus intéressant et le plus maîtrisé par l’auteur, justifie la lecture du livre qui compte autant de chapitres que la Tétralogie de volets. La mise en scène du centenaire, en 1976, due à Patrice Chéreau et à Pierre Boulez, est-elle dépassable ? Imaginer une Tétralogie écolo, est-ce trahir Wagner ou enfoncer le clou puisque l’affrontement entre l’homme et la nature est le thème évident de cette œuvre ? On apprend entre autres que le chef d’orchestre Georg Solti a mené en 1965 le premier enregistrement intégral d’une Tétralogie avec le Philarmonique de Vienne et les plus grands chanteurs de l’époque, et que «ce “Ring studio” demeure l’enregistrement de référence» chez Decca ; ou encore que l’ouvrage qui fait référence sur Bayreuth est celui d’Albert Lavignac de 1897, le Voyage artistique à Bayreuth. V.B.-L.

Simon, depuis peu, est sujet à des crises d’épilepsie quotidiennes. «Une force intérieure ou extérieure s’empare de mon corps et, soudain, je me retro