Très jeune, Youri Gagarine 1934-1968) se distingue par son énergie et son esprit frondeur. Ses amis le voient contremaître en fonderie, dans le secteur porteur des machines agricoles. Il deviendra le premier individu de l’histoire de l’humanité à voler en orbite jusqu’à une altitude de 380 kilomètres. Grégor Péan raconte très bien, avec allant et précision, la rencontre entre Gagarine, garçon sympathique, à la fois «jovial et sérieux», et l’URSS délivrée de Staline, lancée dans la modernisation, dans la course au progrès et dans la conquête de l’espace. Gargarine fait des études de métallo, prend des cours de pilotage, est remarqué en 1955 par son instructeur et devient militaire. Marina Socovna, une espionne soviétique qui s’est intéressée de près à Boeing, aux Etats-Unis, a toute la confiance de Khrouchtchev. Elle infiltre les sélections mises en place pour recruter le premier homme qui participera à un vol habité. L’idéal est qu’il en revienne vivant. L’étape d’après consistera à marcher sur la Lune. Après le vol du 12 avril 1961, «la vie de Youri Gagarine devient une véritable folie, dont il ne se remit jamais vraiment». V.B.-L.

Au travail, «le fait de jouir d’un wonderfuck» (comprendre un super plan cul) ne fait «clairement pas partie des instructions», mais après tout Jimmie n’est pas un employé modèle. Dans un centre d’appels londonien, ce jeune homme d’origine sicilienne répond aux clients mécontents d’une agence de voyage int