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En librairies : Nicolas Carreau, Jessica Martin et Alice Austen...

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Le cahier Livres de Libédossier
Cette semaine, une reine du jardinage, du jazz, la vie d’un immeuble bruxellois et une philosophie de la grossesse.
publié le 21 mars 2025 à 14h29

Romans

Nicolas Carreau, l’Affaire Alfred Langevin

Lattès, 216 pp. 20 € (ebook : 15 €).

«Contrairement à ce que pensent certains intellectuels en mal de concepts et prompts à couper les cheveux en quatre, une information ne dépend ni du point de vue, ni du contexte.» Rien ne va plus nulle part, et le département de l’Evre-et-Marne ne se porte pas mieux que le reste du monde. Les ennuis ont commencé dans les années 90 lorsque des poissons volants (des «poissons-ballons») ont été aperçus et que Geneviève Boussac, une retraitée et reine du jardinage, a découvert un squelette dans la terre de sa propriété. Ces événements surprenants sont couverts par Alfred Langevin, journaliste au Matin de Belprat. N’a-t-il pas tout inventé pour se faire remarquer, ou pour ne pas périr d’ennui à Belprat ? Quoi qu’il en soit, grâce à ses sornettes qui ne font de mal à personne, il rapporte de l’argent au journal et ce n’est pas un luxe. Des événements sans queue ni tête se succèdent dans ce roman du journaliste et écrivain Nicolas Carreau, auteur dans la même veine d’Un homme sans histoires (Lattès, 2022). C’est oulipien et foutraque. V.B.-L.

Katia Dansoko Touré, la Solitude des notes bleues

Lattès, 284 pp., 20,90€ (ebook : 14,99€).

C’est précieux, une vie. Mais que vaut-elle quand dès la plus jeune enfance elle est ballottée d’une famille à une autre, d’une ville à une autre, d’un pays à un autre, parfois avec violence, sans que jamais elle ne soit prise en considération ? Et comment apprendre à se construire, ou même, simplement, à survivre ? Dans la Solitude des notes bleues, Katia Dansoko Touré, journaliste à Libération, signe un premier rom