Qui sait combien un prix peut perdurer dans le temps. Jean-Pierre Fontana ne se posait pas la question de la longévité du grand prix de l’Imaginaire quand il l’a créé. «Le projet, qui fut lancé un peu comme un galet dans une mare, avait résisté aux ravages du temps et aux infortunes multiples», dit l’écrivain à la fin de l’historique qu’il dresse dans la postface d’Architectes du vertige. C’est une anthologie très particulière que publie Le Bélial’, avec en couverture une superbe illustration de Philippe Caza et en prime dix nouvelles parmi les meilleures de ces cinquante dernières années. Sur les quatre-vingts nouvelles, novellas et recueils primés depuis le début du GPI, il a en effet été décidé de choisir un lauréat par décennie, soit «dix récits que nous voulions représentatifs de l’évolution du prix sur cinquante ans», écrit Joëlle Wintrebert. Que ce soit «Petite mort, petite amie» de Yves Frémion (GPI 1978), «Déchiffrer la trame» de Jean-Claude Dunyach (GPI 1988), «Les Yeux d’Elsa» de Sylvie Lainé (GPI 2007), «Océanique» de
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Grand prix de l’Imaginaire: dix bonnes nouvelles d’un quinqua
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Affiche du premier congrès en 1974 (DR)
publié le 14 mai 2024 à 21h34
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