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Interview

Guillaume Vissac, fondateur de la maison d’édition Bakélite : «En littérature, tout est secondaire, sauf le texte»

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Le cahier Livres de Libédossier
Avec «Féroce», le roman fleuve de Benoît Vincent, l’éditeur publie le premier ouvrage de sa structure qui, en s’affranchissant de l’argumentaire commercial, prend le contrepied de l’hyperproduction à l’œuvre dans le monde des lettres.
Guillaume Vissac (Hubert Caldagues/SGDL)
publié le 5 juillet 2024 à 14h55

Féroce est le premier livre de Bakélite, une maison d’édition bâtie par Guillaume Vissac sur les ruines de Publie.net, structure fondée en 2008 qui optait déjà pour un modèle nouveau, notamment basé sur la complémentarité entre le livre numérique et sa version papier. Publie.net a édité des auteurs comme Philippe De Jonckheere, Fred Griot, Katia Bouchoueva, Lou Sarabadzic, Anne Savelli ou Antonin Crenn. L’éditeur détaille la philosophie de sa nouvelle aventure.

Comment vous êtes-vous retrouvé à inventer Bakélite ?

L’idée première à l’origine de Bakélite est assez simple. Elle est issue de tout ce que je ne m’autorisais pas à faire chez Publie.net. Pas que je ne m’y sois pas épanoui, au contraire, mais pour différentes raisons – le commerce, le fait d’être plusieurs, le rythme de publication d’une structure qui a des charges… – ce n’était pas toujours possible de laisser libre cours à mes envies. Lorsque Publie.net a cessé ses publications, après le décès de son regretté président (et ami)