Cinq ans à peine après sa première édition chez «Hors collection», Jean-Pierre Dionnet ressort une version corrigée de ses souvenirs intitulés Mes Moires. Occasion de revenir sur cet épisode éditorial inhabituel et sur la façon dont ce grand défendeur des cultures de genre voit l’évolution de l’imaginaire.
Pourquoi une ressortie de ce Mes moires cinq ans après la première édition ?
Elle était épuisée, et s’était peu vendue par manque de réassort. Il y avait donc une attente de ceux qui n’avaient pu se le procurer. Et j’ai eu des remords. Christophe Quillien, journaliste indépendant et grand connaisseur de BD, qui a coécrit le livre avec moi, avait eu du mal me faire accoucher. J’avais parfois menti par omission. J’avais par exemple oublié mon vieil ami Boris Bergman, avec qui je suis au téléphone plusieurs fois par semaine. Comment ai-je pu ? J’ai eu aussi envie de corriger un certain nombre d’informations erronées ou trop elliptiques. J’ai fait de la dentelle. C’est un livre neuf. Celui qui lira les deux versions avec attention verra une quarantaine de changements. Ceux qui ont acheté la première édition pourront se dire qu’ils ont un collector…
Pour en rester au domaine qui est le nôtre dans Mardi SF, quels grands moments liés à la science-fiction vous reste-t-il ?