C’est une enfant du rock, de cette musique qui a fait de la protestation politique ses riffs, et de l’anglais sa mélodie. Elle l’a découvert avec Fats Domino, Bob Dylan et Elvis Presley. Mais c’est surtout grâce aux Rolling Stones que Josée Kamoun en a fait sa langue. Elle a déchiffré les mots en s’époumonant sur The Last Time – son premier 45 tours acheté à 14 ans – et en allant l’été suivant à leur concert à Marseille. «A ceux qui se demandent, écrit-elle dans son Dictionnaire amoureux de la traduction, qui pouvaient bien être les gamines hystériques hurlant leur amour absolu […] aux pop stars, je peux répondre avec confiance : ‘’C’était moi.’’» Car le rock c’est d’abord une attitude, celle de la contestation pour trouver sa voix. «En bons adolescents passablement révoltés, on va toucher en 1968 notre “capital hormonal” pour c
Littérature
Josée Kamoun: «La traduction, c’est quelque chose de tout à fait charnel»
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Josée Kamoun, chez elle à Saint-Ouen, le 12 avril. (Camille McOuat/Libération)
publié le 19 avril 2024 à 13h25
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