Peintre, sculpteur et dessinateur, Jean-Marc Rochette, mondialement connu pour son Transperceneige (adapté au cinéma en 2013), vit depuis quelques années au milieu des décors blancs et bleus de ses albums. Un ancien relais de poste au bout de la vallée du Vénéon, dans le massif des Ecrins, où il défend «une écologie de décroissance» et s’inspire pour ses ouvrages des animaux et des cimes qui l’entourent.
Avec la Dernière Reine, imposante BD sur la dernière ourse du Vercors, Jean-Marc Rochette propose en 230 planches bien léchées un beau message écologique. L’album, fruit de trois ans de travail, est rentré dès la première semaine dans le top 10 des ventes, confirmant le succès de ses deux derniers opus Ailefroide, altitude 3 954 (en 2018) et le Loup (en 2019). Un récit montagnard s’étirant du Néandertal à nos jours, passant des tranchées de la Grande Guerre aux cabarets des années folles. Une histoire d’amour (fait nouveau chez l’auteur) doublée d‘un conte philosophique.
1. «La Dernière Reine» est-elle la suite du «Loup»?
Album très personnel, Ailefroide racontait ses premiers pas d’alpiniste et le grave accident qui lui fit abandonner u