Belle-Ile-en-Mer. «Ici, les légendes vont et viennent comme les vents marins. On les oublie et, un jour, à la lumière d’événements soudains, on reparle d’elles. L’une raconte que des îliens disparaissent la nuit, sans qu’on sache pourquoi. On ne les retrouve pas. Des gouffres insondables s’ouvrent sous leurs pieds dans le sol gorgé de pluie et d’embruns. Ils sont avalés par le ventre de la terre sans jamais en ressortir. On ignore si cette légende repose sur des éléments authentiques ou si elle est dénuée de toute vraisemblance…»
Fin février, Chloé Turquoise s’évapora une nuit de tempête sans laisser de trace. La jeune ostéopathe revenait d’une fête dans une maison non loin de l’océan. Une soirée arrosée, où les noms d’oiseaux avaient volé entre les convives. Qu’était-elle devenue ? Où était passée la jeune femme que ses soupirants (nombreux) surnommaient Mélusine, la fée de l’amour et de la passion dont le nom signifiait «brouillard de la mer». Disparaître, qui plus est avec sa voiture, sur une minuscule île, est a priori impossible. Et pourtant. La gendarmerie patine, la presse tourne en rond, les habitants murmurent… Mauvais pour le tourisme, cette histoire.
Faits divers de trois décennies
Une affaire mystérieuse qui ne pouvait échapper à la curiosité de Léa Grange, l’héroïne de l’histoire, dont les aventures avaient été narrées dans le précédent roman de Christophe Ferré,