Il n’y a pas que «la Raison» et son «bon bout» pour commencer dans la Double Vie de Théophraste Longuet et poursuivre leur chemin dans l’œuvre de Gaston Leroux. Deux personnages connaissent une semblable destinée. Le commissaire de police Mifroid, dont le portefeuille n’a pas fait de vieux os dans sa poche et qui accompagne Théophraste Longuet dans les catacombes, est en charge de résoudre l’affaire du Fantôme de l’Opéra (qui commence à paraître en 1909) que les éditions du Patrimoine viennent de rééditer (362 pp., 19,90 €). Qu’on s’entende bien : le patrimonial n’est pas Gaston Leroux mais le lieu dont on commémore ainsi les cent cinquante ans (ouverture le 5 janvier 1875). «Sans l’Opéra de Charles Garnier, il ne resterait, ne vous en déplaise, qu’une histoire relativement banale», écrit Gérard Fontaine dans sa préface. Dans le chapitre «le Commissaire de police, le vicomte et le Persan», Mifroid «n’eût peut-être pas été si content de lui-même» s’il avait été plus habile. Officiellement, l’affaire ne sera pas résolue, mais classée «par les soins inintelligents» du juge d
Histoire
«La Double Vie de Théophraste Longuet», un laboratoire de l’œuvre à venir de Gaston Leroux
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Le livre paru en 1904 met en scène des personnages à qui le romancier donnera une nouvelle existence dans les plus célèbres «Fantôme de l’Opéra» et «Fauteuil hanté».
Une adaptation du «Fantôme de l'Opéra» de Gaston Leroux par Rupert Julian en 1925. (Universal History Archive/Getty Images)
Publié le 13/06/2025 à 16h44
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