Elle voit tout, elle entend tout. «Elle connaît vos secrets. Découvrez les siens.» Mais qui, mais qui ? La femme de ménage, celle dont l’œil charbonneux, caché derrière un verrou, s’affiche partout sur notre chemin. Précisons qu’on ne parle nullement de la dernière campagne Shiva éclairée par le studio Harcourt, mais de la série de Freida McFadden, traduite en France chez City éditions pour les grands formats et chez J’ai lu pour les petits. Renseignement pris auprès de ces derniers, les deux tomes atteignent cette semaine le million d’exemplaires expédiés (soit envoyés en prévision des ventes à venir), avec plus de plus de 30 000 poches écoulés entre le 25 novembre et le 1er décembre pour le seul premier volet (pourtant sorti il y a un an, mais tracté par les Secrets de la femme de ménage, tout juste disponible). En gros, qu’on en ait une ou non, qu’on le soit ou non, tout le monde s’arrache et recommande la Femme de ménage.
Est-ce de la dark romance ?
Frida McFadden, 44 ans, par ailleurs médecin, est «l’autrice de thrillers la plus lue aux Etats-Unis» selon le New York Times. La Femme de ménage n’entre pas dans la catégorie «dark romance», mais joue avec les codes du genre. On trouvera ici (on se réfère au tome 1) une fille esseulée (la femme de ménage en question, laquelle se tr