Cet album, les Chevaliers de la Table Ronde, c’est un peu un précurseur, dès le XVe siècle, d’un Que sais-je ? grand format (et grands moyens) consacré à la littérature arthurienne, «à l’automne du Moyen Age» et deux bons siècles après qu’elle a été le plus vivace. Né en 1988 et maître de conférences à l’université polytechnique des Hauts-de-France, Emanuele Arioli a retrouvé et édité (chez Champion, en 2019) Ségurant ou le Chevalier au dragon, qu’il a ensuite traduit en français et en italien et qui est devenu une bande dessinée (chez Dargaud) et un livre jeunesse (au Seuil), tandis qu’Arte a consacré un documentaire à cette découverte (Emanuele Arioli a aussi joué dans France, de Bruno Dumont). Les Chevaliers de la Table Ronde, c’est autre chose : une sorte de «livre officiel de l’ordre» et un «“trésor”, au sens médiéval du terme, c’est-à-dire un ouvrage accumulant de précieuses connaissances sur un sujet». Et ce sujet, comme le titre l’indique, ce sont les Chevaliers de la Table Ronde dont cent soixante-quatorze (c’est dire qu’ils ne sont pas tous connus) ont leur notice dans cette encyclopédie illustr
Légende arthurienne
La Table Ronde au carré
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Galaad prêtant serment. Enluminure du XVe siècle issue de «Lancelot-Graal : la Quête du Saint Graal». (BNF)
par Mathieu Lindon
publié le 25 octobre 2024 à 12h40
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