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«La Très Catastrophique Visite du zoo» de Joël Dicker, bonne patte

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Un roman à hauteur d’enfants «spéciaux» dans lequel les adultes seront tantôt opposants tantôt adjuvants.
Les élèves «spéciaux», dont la narratrice Joséphine, ont les pieds dans l’eau. Les voilà forcés de déménager à «l’école des enfants normaux». (Eric Bouttier/VOZ'Image)
publié le 9 mars 2025 à 9h04

Joël Dicker a écrit l’un de ses premiers textes à 19 ans, un conte d’une soixantaine de pages intitulé le Tigre (il ressort ces jours-ci en poche). Depuis lors, sept livres (en comptant Un animal sauvage, l’avant-dernier) et quelque 15 millions d’exemplaires vendus dans le monde : on n’arrête plus le grand fauve devenu roi du thriller à gros tirage. La Très Catastrophique Visite du zoo prend place à la suite et ne saurait s’entendre comme une mise en cage. A l’attention des journalistes, le prière d’insérer se veut rassurant : «Ceux qui ont aimé mes précédents romans retrouveront ici ma patte, même si cette fois il ne s’agit pas d’un meurtre, mais d’une enquête menée par une classe d’enfants spéciaux suite à l’inondation criminelle de leur école. Rires garantis !» Tout est dit.

Peut-on tout dire ?

Les élèves «spéciaux», dont la narratrice Joséphine, ont les pieds dans l’eau. Les voilà forcés de déménager à «l’école des enfants normaux». Qui a fait le coup ? Puisqu’on a retrouvé de la pâte à modeler dans les éviers, les soupçons du chef des pompiers se portent sur le pauvre Yoshi, lequel «adore la pâte à modeler», a «plein de tocs» et «ne parle pas» : «Affaire classée : c’est le petit muet qui a tout bouché à force de se laver les mains et…» L’institutrice Mademoiselle Jennings ne l’enten