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Littérature

Le cas Marc’O sans Tabou

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Avec «l’Art d’en sortir», les paroles d’un créateur libre et insatiable, dont sort un roman exhumé «Délire de fuite».
Tournage du Traité de bave et d’éternité, à Paris en 1951. Au premier plan : Isidore Isou et Marc’O (de profil). (DR)
publié le 23 mai 2025 à 15h12

Derrière les figures de proue, des ombres s’agitent. Leur nom ne dit rien ou pas grand-chose, ils ont pourtant été dans la roue de big name. Pas par servilité ou vacuité, en étant simplement eux-mêmes. On peut considérer Marc-Gilbert Guillaumin dit Marc’O comme un créateur insatiable et un agent révélateur. Il vient d’avoir 98 ans, il a été résistant FFI à 14 ans, il a fait tous les métiers, écrivain, producteur, metteur en scène, théoricien activiste, réalisateur. Il a fréquenté les lettristes, les surréalistes, André Breton et Guy Debord, les frères Vian, les séminaires de Lacan, Jean Eustache ; Il a découvert Pierre Clémenti, Bulle Ogier, Catherine Ringer ; il a dirigé une école de théâtre, inventé le théâtre musical, exploré la Nouvelle Image… Son parcours donne le vertige. Ce «Cas’O» a été filmé en 2011 par Sébastien Juy (l’Archipel du Cas’O) et il offrait un client de choix pour la collection d’entretiens tendance situ de Gérard Berréby. Après