On trouve peu de choses sur Lucien Corosi, de son vrai nom László Körösi. Né en 1908, il s’est installé en France en 1926. Journaliste, il fonde puis dirige l’agence de presse Documents et reportages internationaux de 1948 à 1976. On repère sa signature dans divers journaux, jusqu’au début des années 50. Pas seulement des articles, il feuilletonne des fictions d’aventures, des polars et de l’anticipation. Le Gratte-ciel des gens heureux a d’abord paru en épisodes dans le mensuel communiste Regards au printemps 1937 sous le titre Henderson Building, avant de sortir bien plus étoffé chez Fasquelle en juin 1949. «ArcheoSF» chez publie.net l’avait ressorti des limbes en 2015 sur le mode sériel, et voilà que l‘Arbre vengeur, dans la nouvelle collection de Fleur Hopkins-Loléron, «Fantascope», lui redonne une autre vie. Une trouvaille chinée dans les vieux fonds, connue surtout des amateurs de science-fiction ancienne, mais pas seulement. Sous ses aspects vintage, le roman de Lucien Corosi, disparu en 1989, s’avère d’une «modernité dévorante», selon les mots de l’historienne dans sa pré
Roman
«Le Gratte-ciel des hommes heureux» de Lucien Corosi : utopie à tous les étages
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Extrait de la série «Inside Views». (Floriane de Lassée/VOZ'Image)
publié le 16 mai 2025 à 15h13
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