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Essais

Le psychanalyste Michel Schneider en compagnie des hauteurs

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Préfacés par Antoine Compagnon, deux écrits sur Joseph Conrad et Glenn Gould peignent en creux un portrait tout en nuances du psychanalyste mort en 2022.
A gauche, l'écrivain Joseph Conrad. A droite, le pianiste et compositeur Glenn Gould. (Bridgeman. )
publié le 26 juin 2025 à 6h41

L’ensemble dessine un homme. L’ensemble ? Une préface d’Antoine Compagnon, qui rencontra Michel Schneider (1944-2022) en 1971 et devint son ami, malgré une «brouille pour une broutille» ; des fragments sur Joseph Conrad, que Schneider a rédigés en partie dans les années 2000, esquisse d’un livre de la collection de portraits subjectifs que le regretté psychanalyste J.-B. Pontalis avait créée en 1993 chez Gallimard, «l’Un et l’Autre». Michel Schneider fut le premier auteur à y être publié à travers un essai sur Glenn Gould, l’énigmatique et très névrosé pianiste génial qui décida en 1964 de ne plus jouer en public et de se consacrer aux enregistrements en studio.

Le texte sur ce musicien qui provoquait «la hargne et l’i