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Littérature

L’éditeur David Vincent, «inconditionnel» de Franz Bartelt

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Entretien avec le codirecteur des Editions de l’Arbre vengeur, à l’occasion de la publication de «Singeries» du romancier ardennais.
Franz Bartelt, chez lui à Nouzonville, le 15 avril. (Stephane Dubromel/Hans Lucas pour Liberation)
publié le 19 avril 2024 à 13h37

Il s’agit d’un double anniversaire. Fin 2023, L’Arbre vengeur, maison d’édition indépendante et bordelaise, a clos l’année de ses 20 ans avec la publication d’Almanach des uns, des unes et des autres, pour lequel Franz Bartelt a découpé son journal des années 1984-1999. En novembre paraît l’Année des treize lunes, journal de 2000. Vingt-trois volumes devraient logiquement suivre. Franz Bartelt fête en 2024 ses quarante ans d’écriture à plein temps. Singeries est le quatrième livre de l’Ardennais (toutes les couvertures sont signées Jean-François Martin) à prendre racine dans le catalogue particulièrement original créé par David Vincent et Nicolas Etienne, où se côtoient Didier da Silva, Juan Rodolfo Wilcock, Ricardo Elias, Andrew Crumey, Eric Chevillard, Josette Clotis. David Vincent, codirecteur :

«Un penchant pour les imbéciles glorieux»

«Je suis un inconditionnel de Franz Bartelt depuis fort longtemps, en ayant fait un de mes chevaux de bataille lorsque j’étais libraire (et en ayant vendu réellement des palanquées), assez subjugué par sa capacité à passer d’un genre à l’autre sans dévier de cette étrange ligne qui est la sienne où le goût de raconter des histoires ou de simples faits se mêle à un intérêt pour les recalés et les déclassés (avec un pe